Médicaments déremboursés en libre service
"La ministre de la Santé Roselyne Bachelot annonce dans une interview au Parisien que des médicaments délivrables hors prescription, souvent non remboursés, seront en libre service dans les pharmacies "au cours du deuxième trimestre de cette année".
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"Il s'agit d'antalgiques, d'antitussifs, de médicaments ORL, dermatologiques ou de spécialités indiquées en gastro-entérologie, en ophtalmologie mais aussi des produits de sevrage antitabagique - sachant qu'au total 3.000 produits sont potentiellement éligibles",
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"L'objectif est de faire bénéficier le patient d'une baisse des prix en faisant jouer la concurrence."
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Les laboratoires pharmaceutiques ont salué jeudi cette annonce, jugeant que l'accès à des médicaments en libre-service dans les pharmacies permettra de soigner "plus facilement des maladies bénignes".
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Selon elles, cette décision va plutôt "permettre aux personnes ayant des maladies bénignes de se soigner plus facilement, en n'hésitant pas à y recourir, avec le conseil de leur pharmacien d'officine".
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"C'est une étape dans la construction du parcours de soins, tant pour continuer à améliorer le niveau de santé publique, que pour gérer son économie au meilleur coût", ont-elles ajouté.
msn - Actualité jeudi 17/01/2008
Commentaires:
Le fait que certains médicaments ne soient plus remboursés - ne change rien au fait qu'il s'agit de MEDICAMENTS et non de bonbons.
Est ce que le fait qu'on puisse mettre dans son caddie de pharmacie ce qu'on va pouvoir piocher dans les rayons du libre service - permettrait aux patients de faire un diagnostic en fonction de leurs symptômes ? et d'en déduire la bénignité?
Le pharmacien d'officine qui resterait un conseiller selon l'article ci dessus - est là pour conseiller quoi au juste? Pour faire son diagnostic à lui après celui du citoyen - juste question de voir s'ils pensent à la même chose? oubien de vérifier le caddie du citoyen qui vient de se servir librement en quantité et en qualité de ce qu'il avait envie - et seulement s'il a envie que le pharmacien lui donne son avis à ce propos!
De toute façon la notice comporte les indications donc en quoi l'avis du pharmacien viendrait à confirmer ou non les indications déjà écrits noir sur blanc sur la notice légale? ....
Dans cette logique, autant mettre ces médicaments sur les rayons des supermarchés - ce sera une épargne temps non négligeable pour les citoyens qui leur éviterait un détour à la pharmarcie après les courses. Les hypermarchés proposent d'ailleurs des prix compétitifs avec des têtes de gondoles et des lots bradés.
Et si c'est pour gérer l'économie de la santé publique au meilleur coût - eh bien il y a encore une autre solution! Il suffisait d'y penser:
vous avez certainement vu des magasins qui vendent uniquement des bonbons.
On peut imaginer de supprimer les emballages, les plaquettes, les dosettes ...
on metterait
les comprimés dans des bocaux
les poudres dans des bocaux
les gellules dans des bocaux
les suspensions buvables en bouteille
quelle économie pour les boites pharmaceutiques!
c'est ludique - ça prend moins de place
et cela permetterait en plus d'imaginer
toute une gamme non remboursée bien sûr de
cuillères mesures, pipettes et produits dérivés
pouvant être même design
avec la possibilité de combiner ceci à la téléphonie mobile
offrant un numéro vert avec au bout un pharmacien d'officine conseiller joignable
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et livrable par commande sur internet évidement!
La seule contrariété
ce sera la taxe sur les téléphones mobiles annoncée possible
dont on parle ...
mais peut être que tout compte fait - taxe + présentation boccal à la louche ou format magnum + numéro vert conseil cela reviendrait pour le citoyen au même prix qu'actuellement ... mais serait certainement plus rentable pour d'autres.
voir également article intitulé "Coup de Colère"