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Le blog de Docteur Parissa Zandi - Médecin Vasculaire / attaché à l'hôpital Européen Georges Pompidou de Paris - FRANCE

questions d'actualite

Tourisme Médical (première partie)

4 Février 2008, 22:17pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Rien à voir cette fois-ci avec le tourisme scientifique ....
Encore une idée venant de l'Ouest et qui commence à fleurir en Europe: le Tourisme Médical.

Il existe une 50aine de sociétés de Toursime Médical au Etatis Unis - un buisiness floraissant - en plein essor: dans les 30 prochaines années plus de 30 Millions d'américains vont arriver à l'âge de la retraite et bon nombre d'entre eux n'auront pas les moyens de se payer les soins médicaux devenus de plus en plus coûteux dans leur pays. Ils sont de plus en plus nombreux à se rendre en Amérique Latine pour y subir des interventions de chirurgie cardiaque, chirurgie plastique, soins dentaires qui leur permettent de payer jusqu'à deux fois moins cher et de recevoir des soins personnalisés.

tajmahal-clipart-image34.gifPlanet Hospital est une agence de voyage implantée dans 11 pays (Thaïlande, Singapour, Philippines, Inde, Panama, Bresil, Argentine, Costo Rica, Elsalvador, Mexico, et .... Belgique!) proposant des services du type:
intervention de prothèse de hanche en Inde + séjour de 1 mois à l'Hôpital en chambre individuelle pour le soigné + séjour en Hôtel 4 étoiles pour la personne accompagnatrice en pension complète + visite du Taj Mahal pour quelque chose comme 12 000 dollars alors que la seule intervention de prothèse de hanche aurait coûté environ 2 fois plus aux EU.

Il existe par ailleurs d'autres services proposés par certaines de ces agences de voyage - permettant aux chirurgiens américains agrées de se rendre à l'étranger avec leurs patients pour se faire opérer là-bas permettant une économie de 20 à 40% du coût des frais d'intervention.

undefinedPour les pays d'Amérique Latine, la priorité des priorités sera que leurs hôpitaux obtiennent l'accréditation de la Joint Commission Internationnale - la section internationale qui certifie les organismes médicaux aux Etats Unis. Celle-ci a déjà certifé plusieurs hôpitaux en Chine, en Inde et dans quelques pays du Moyen Orient.


A suivre.
A lire absolument une série d'articles à ce propos dans Courrier Internationnal N° 900 - du 31 janvier au 6 février 2008.

 

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Médicaments déremboursés en libre service

17 Janvier 2008, 19:39pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

AFP - jeudi 17 janvier 2008, 14h31
Des médicaments en libre service dans les pharmacies au 2e trimestre
Des médicaments

 

"La ministre de la Santé Roselyne Bachelot annonce dans une interview au Parisien que des médicaments délivrables hors prescription, souvent non remboursés, seront en libre service dans les pharmacies "au cours du deuxième trimestre de cette année".
....
"Il s'agit d'antalgiques, d'antitussifs, de médicaments ORL, dermatologiques ou de spécialités indiquées en gastro-entérologie, en ophtalmologie mais aussi des produits de sevrage antitabagique - sachant qu'au total 3.000 produits sont potentiellement éligibles", 
....
"L'objectif est de faire bénéficier le patient d'une baisse des prix en faisant jouer la concurrence."
....
Les laboratoires pharmaceutiques ont salué jeudi cette annonce, jugeant que l'accès à des médicaments en libre-service dans les pharmacies permettra de soigner "plus facilement des maladies bénignes".
....
Selon elles, cette décision va plutôt "permettre aux personnes ayant des maladies bénignes de se soigner plus facilement, en n'hésitant pas à y recourir, avec le conseil de leur pharmacien d'officine".
...
"C'est une étape dans la construction du parcours de soins, tant pour continuer à améliorer le niveau de santé publique, que pour gérer son économie au meilleur coût", ont-elles ajouté.


msn - Actualité jeudi 17/01/2008

Commentaires:

Le fait que certains médicaments ne soient plus remboursés -
ne change rien au fait qu'il s'agit de MEDICAMENTS et non de bonbons.

Est ce que le fait qu'on puisse mettre dans son caddie de pharmacie ce qu'on va pouvoir piocher dans les rayons du libre service - permettrait aux patients de faire un diagnostic en fonction de leurs symptômes ?
et d'en déduire la bénignité?

Pharmacien.gifLe pharmacien
d'officine qui resterait un conseiller selon l'article ci dessus -
est là pour conseiller quoi au juste? Pour faire son diagnostic à lui après celui du citoyen - juste question de voir s'ils pensent à la même chose?  oubien de vérifier le caddie du citoyen qui vient de se servir librement en quantité et en qualité de ce qu'il avait envie - et seulement s'il a envie que le pharmacien lui donne son avis à ce propos!

De toute façon
la notice comporte les indications donc en quoi l'avis du pharmacien viendrait à confirmer ou non les indications déjà écrits noir sur blanc sur la notice légale? ....

Dans cette logique, autant mettre ces médicaments sur les rayons des supermarchés - ce sera une
épargne temps non négligeable pour les citoyens qui leur éviterait un détour à la pharmarcie après les courses. Les hypermarchés proposent d'ailleurs des prix compétitifs avec des têtes de gondoles et des lots bradés. 


Et si c'est pour gérer l'économie de la santé publique au meilleur coût - eh bien il y a encore une autre solution! Il suffisait d'y penser:
vous avez certainement vu des magasins qui vendent uniquement des bonbons.
On peut imaginer de supprimer les emballages, les plaquettes, les dosettes ...

on metterait 
les comprimés dans des bocaux
les poudres dans des bocaux
les gellules dans des bocaux
les suspensions buvables en bouteille

quelle économie pour les boites pharmaceutiques!

c'est ludique - ça prend moins de place
et cela permetterait en plus d'imaginer 
toute une gamme non remboursée bien sûr de
cuillères mesures, pipettes et produits dérivés 
pouvant être même design
avec la possibilité de combiner ceci à la téléphonie mobile
offrant un numéro vert avec au bout un pharmacien d'officine conseiller joignable
...
et livrable par commande sur internet évidement!

La seule contrariété
ce sera la taxe sur les téléphones mobiles annoncée possible
dont on parle ...
mais peut être que tout compte fait - taxe + présentation boccal à la louche ou format magnum + numéro vert conseil cela reviendrait pour le citoyen au même prix qu'actuellement ... mais serait certainement plus rentable pour d'autres.


voir également article intitulé "Coup de Colère"

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Médecine Vasculaire des villes / Médecine Vasculaire des champs / Médecine vasculaire de pointe.

15 Janvier 2008, 01:23am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Une réflexion par rapport à l’évolution géographique des patients Vasculaire à Paris et en Région Parisienne.
 
Avec les actions en Prévention des Maladies Cardio Vasculaires, la population française augmente en longévité, en qualité de vie.
De mon échelle de fourmis en observation - un constat est sidérant :
Les patients vasculaires parisiens intra muros diffèrent profondément des patients de proche et de plus lointaine couronne parisienne.
 
A Paris intra muros – de mon expérience personnelle sur une majorité de mes patients provenant de la moitié ouest de Paris :
Ma démarche actuelle en tant que Médecin Vasculaire est axée principalement sur la prévention et le dépistage. Les patients sont sensibilisés, s'informent et sont demandeurs. Leurs médecins traitants sont également sensibilisés. Il y a donc une synergie pour l’évaluation des facteurs de risques cardio vasculaires des patients – avec des actes de dépistages et des traitements préventifs à bon escient.
 
Dès qu’on s’éloigne de Paris – très rapidement les données ne sont plus les mêmes : 
les patients semblent la plupart du temps moins sensibilisés – moins informés tout court. Ils posent moins de questions précises sur les examens prescrits, les traitements prescrits, leur maladie. Le plus souvent des explications sur le pourquoi du comment n’est pas une demande spontanée de leur part. Ce qui donne l’impression au médecin que les demandes principales de leurs patients consistent aux faites:
- qu'ils soient pris en consultation dans le délai le plus bref possible,
- que leur « mal » soit pris en compte à partir du moment qu’ils l’expriment,
- d’être rassuré sur la gravité de leurs symptômes,
- d’être rassuré de l’existence d’un traitement,
- et s’il y a une nécessité de prise en charge hospitalière - de préférence à proximité de leur domicile - dans le même département.

Et plus on s’éloigne de Paris – plus on assiste à des personnes qui - très souvent - ne sont plus du tout au stade de prévention mais avec des maladies à un stade bien évoluées avant même qu’ils ne consultent. C’est ainsi que les troubles trophiques cutanées (dermites ocre, les ulcères de jambes ….), les varices saillantes non soignées, les diabètes évolués, des dyslipidémies non traitées, des artérites des membres inférieurs bien avancées, des plaques carotidiennes bien évoluées .... me semblent bien plus fréquentes en banlieue parisienne que dans Paris intra muros.
 
Par ailleurs la vie dans Paris intra muros est si différente de la vie des banlieux.
Contrairement à ce que l’on aurait tendance à imaginer, les parisiens marchent beaucoup. La marche  quotidienne fait partie intégrante de traitement à la fois préventive, curative - recommandée pour tout un chacun en particulier pour les patients atteints de maladies cardio vasculaires. Le fait de prendre l'habitude de marcher change toute une conception de vie:
D’abord parce que Paris est une ville qui donne plaisir à marcher. Le terrain est plutôt plat sauf quelques butes dans les quartiers nords de Paris - plus difficles à pratiquer pour les patients cardio vasculaires.
La plupart des parisiens d’ailleurs 
soit n’ont pas de voiture 
soit l’utilisent le moins souvent possible et préfèrent les moyens de transport en commun plus rapides et sans soucis de stationnement. 
A Paris on est bien obligé de marcher un minimum – pour aller chercher sa baguette de pain, pour aller faire son marché muni d'un caddie, pour faire du lèche vitrine de vitrine en vitrine d'un quartier à un autre, pour se déplacer à la poste, pour se déplacer dans les administrations ….. et pour pallier aux grèves des moyens de transport.
C'est peut être une des raisons pour lesquelles il y a tant de cafés et de bistrots à Paris: après la marche - c'est si bon de se poser quelques instants pour se ré hydrater tout en appréciant d'observer le bouillonnement de la vie parisienne à chaque coin de rue.

centre commercial
escalator-2.jpgEn banlieue, en particulier dans les banlieux type villes nouvelles – les conceptions d’urbanismes ont été faite de façon à offrir un maximum de "confort" aux habitants. Ce sont les concentrations de centres commerciales à distance des zones pavillonaires ou des lotissements où on trouve tout sur place. De ce fait, les gens n'ont plus besoin de marcher quotidiennent puisque les courses se font le plus souvent pour la semaine en voiture au centre commercial - pour remplir des frigidaires et des freezers à l'americaines. Et on trouve TOUT sur place et concentré sur un périmètre restreint : le parking, les médecins, les pharmacies, les vétérinaires, la poste, les administrations,  les hypermarchés, les magasins, les cinemas, le théatre de la ville, les salles de sports .... tout tout tout tout.

D'ailleurs, les habitants de banlieux ont souvent plusieurs voitures par foyer, parfois un pour chaque parent et ensuite pour chaque enfant à l’âge de conduire. 

J’ai également le sentiments que les banlieusards en particuliers ceux habitants les villes nouvelles sont très souvent dans une dynamique de tout - tout de suite - bien plus qu'à Paris. Effectivement le plus souvent l’organisation est faite de façon à les satisfaire dans une certaine mesure. De plus comme ils se déplacent en voiture - ils veulent qu'en un déplacement tout soit réglé pourqu'ils n'aient pas de déplacement à  faire en plusieurs "voyages".

Les enfants des banlieux villes nouvelles dont les parents ont la possibilité de leur offrir une voiture en bénéficient même s’ils se trouvent logés pour leurs études sur Paris – gardant ainsi leurs habitudes de déplacement de banlieue et bien souvent leurs habitudes d’alimentation de fast food pratique.
Car les centres commerciaux de banlieux sont tous sièges de fast foods dont on connaît les vertus nutritives  avec possibilité de système "drive": on avance en voiture, on commande son fast food devant un mico, on passe toujours au volant de sa voiture à la caisse, et quelques mètres plus loin sans aucune nécessité de sortir de la voiture - la commande est livrée par la fenêtre. Ce qui donne des habitudes alimentaires oh combien néfastes aux enfants qui deviendront adolescents puis adultes puis parents eux même.
Paris ne manque pas de fast food mais la semaine - les parisiens ont plus tendance à s'assoir à la terrasse d'un bistrot pour regarder les passants, la rue  - se reposer - et me semblent plus attentifs à la qualité de se qui se trouve dans leur assiette qu'en banlieue .... une autre conception et possibilité du repas ou d'une pause.

Ces disparités de conception de vie font que très souvent les cliniques privées de banlieue sont débordées en particuliers concernant les urgences : les patients veulent tout tout de suite – ne consultent pas leur médecin traitant mais consultent souvent les urgences à mauvais escient – parce qu’ils n’ont pas la patience d’attendre le RDV proposé par leur médecin traitant ou bien ils n’ont pas de médecin traitant.

En outres, les personnes atteintes de pathologies cardio vasculaires "lourdes" sont de plus en plus en banlieue qu’à Paris même !

maison-dieu.jpgLes Centres Hospitalo Universitaires de Paris se voient ainsi démunies graduellment de patients "adaptés" à des infra structures initialement prévues pour des pathologies les plus lourdes, les plus compliquées – parce que les gens sont moins malades à Paris / moins gravement malades / nécessitant davantage des consultations pour avis spécialisé ou un bilan en hôpital de jour ou hôpital de semaine ….



Alors – il serait peut être utile d’imaginer une coordination plus structurée et basée sur des logiques élémentaires de bon sens entre les équipes soignantes.

Non pas que les médecins des champs et les médecins de villes soigneraient moins bien leurs patients que les médecins de pointe ou vis et versa – 
mais 
bien pour une raison essentielle : 
SANS une coopération, une coordination et une communication en confiance des médecins des champs / des médecins des villes et des médecins de pointes (citation dans le désordre) pour organiser entre eux le parcours du patient vasculaire et son suivi – les premiers à en pâtir – à mon sens - ce seront les médecins des champs, puis les médecins des villes, puis les médecins de pointes ! 

Je vous invite à réfléchir au pourquoi du comment!
 

point-d-interrogation-2.jpg

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La Haute Autorité de Santé vient d'inciter les Médecins à devenir les conseillers Internet de leurs patients

10 Janvier 2008, 02:09am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Un Article très intéressant est paru dans le Quotidien du Médecin du 09 janvier 2008: "le Médecin et le Patient Internaute". A lire absolument.

Selon cet article avec la maîtrise de moteurs de recherche comme Google, le patient (sachant que pour ce type de démarche - selon les sondages il s'agit le plus souvent de la patinte) "peut devenir plus «informé» que son médecin sur «sa» pathologie".

Cette démarche de recherche de compréhension et d'information des patients:
incite les médecins de se tenir up to date vis à vis des progrès de la sciences - également en partie par des recherches sur des sites de qualité - pour être à même de répondre aux questions réfléchies et précises de patients avertis. 
Cette démarche des médecins à mon sens pourrait tout à fait être considérée comme une démarche volontaire, intelligeante et utile de Formation Médicale Continue
N'oublions pas que depuis la FMC obligatoire, nombreux sont les médecins qui s'imposent de participer à des congrés ou des réunions de formation principalement dans le but de récolter leur feuille de présence pour cumuler les points validants - tout en ayant conscience que les programmes ne repondront pas forcément toutes à des questions épineuses de cas par cas auxquelles ils sont confrontés dans leur pratique quotidienne. Sans oublier que ces séances demandent un déplacement - du temps à prendre soit sur sa journée de travail ou de temps réservé à soi ou à sa famille.

- conduit à des consultations à bon escient des patients éclairés 

- conduit à une meilleure observance des traitements proposés par rapport aux patients "passifs" non éclairé - soumis à des traitements imposés.

Ainsi lors de la réunion des Rencontres  de la HAS (décembre 2007) "la Haute Autorité de Santé a invité les médecins d'intervenir en tant qu'"infomédiaire" vis à vis de leur patients."

L'utilisaion d'internet comme source d'information par les patients serait d'environ 33 à 53,5 % des patients aux états unis, contre 20 % en Europe. Cette "consultation" sur internet  n'entamerait pas la relation de confiance entre le patient et ses médecins soignants ni ne modifierait la qualité des soins délivrés. 

Certains médecins interrogés sont d'avis que la discussion avec leurs patients au sujets des informations qu'ils recueilleraient sur internet augmenterait le temps de consultation et lancent l'idée d'une facturation pour ce type d'échange - médecin malade à leur cabinet. 

Personnellement je pense que le médecin se doit une consulation éclairée à son patient quoiqu'il en soit - internet ou pas internet. Il convient au médecin d'adapter son langage vis à vis de patients qui ont le souhait de comprendre et qui se donnent la peine et le temps de lire non seulement pour eux même mais très probablement pour poser les "bonnes" questions à leurs médecins - ce qui est un gain de temps pour tout le monde - en particulier dans nos sociétés modernes où 24H ne suffisent plus dans une journée .... 
Je pense que le patient qui est outillé de web et qui a l'initiative de ce type de démarche attend des réponses précises à des questions précises et probablement pertinentes
.

En revanche - face aux préoccupations de rémunérations par rapport au temps passé pour information, ne serait il pas plus juste de penser à une facturations à la minute de demandes de conseils téléphoniques des patients? Ce type de facturation est tout à fait courant dans d'autres pays d'Europe où les médecins font tourner leur sablier au téléphone pour avis de façon tout à fait légal et réglementaire.
D'autres corps de métiers de conseil tel les avocats - qui sont les hommes et des femmes de loi et particulièrement sensibles à l'idée de justesse - pratiquent depuis des années ce type de facturation y compris en France. Pourquoi ceci n'est il pas prévu pour les médecins en France?

 

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Médecine Vasculaire - Entretien avec M. le Pr Jean-Noël FIESSINGER

2 Janvier 2008, 09:50am

Publié par Docteur Parissa Zandi

Entretien avec M. le Professeur Jean Noël Fiessinger – Chef de Service de Médecine Vasculaire et HTA de l’HEGP
 
A la question : quel est votre synthétique regard d’expert sur l’évolution de la Médecine Vasculaire durant de dernier quart de siècle ? Quelles seraient ses perspectives d’avenir ?
 
M. le Professeur Fiessinger nous répond :
-« A l’origine les Chirurgiens Vasculaires se sont différenciés des Chirurgiens Cardiaques. Avec le développement des Explorations Vasculaires et le vieillissement de la population, la nécessité de prise en charge des patients poly vasculaires dans les services de Chirurgie Vasculaire et en dehors de ces services s’est fait ressentir. C’est ainsi qu’il y a eu les premiers balbutiements de la Médecine Vasculaire
Cette
discipline fut enseignée tout d’abord sous forme d’un DU (Diplôme d’Université) à l’initiative des Professeurs Housset et Olivieril y a environ 40 ans
Par la suite, les besoins en Santé Publique aussi bien des services hospitaliers que des praticiens libéraux, rendaient légitime une formation consacrée aux pathologies Vasculaires Périphériques en tant que discipline dissociée des pathologies cardiaques. Avec la collaboration de M. le Professeur Boccalon nous avons obtenu du Ministère de la Santé la transformation de l’enseignement de cette discipline dans les années 70 de DU en DIU (Diplôme Inter Universitaire) puis en Capacité. La Capacité de Médecine Vasculaire (Angiologie) permettait de régulariser les flux (numerus clausus) par rapport aux besoins de la population française. C’est ainsi qu’un certain nombre de facultés de Médecine furent accrédités pour l’enseignement de la Médecine Vasculaire avec un quota à ne pas dépasser. Une centaine de médecins / ans en France eurent ainsi la possibilité de se former.
Puis il y eu en 2000, la création d’un Conseil National des Universités (CNU) de Médecine Vasculaire. Il s’agit d’un corps d’enseignants pour l’enseignement de cette discipline sous forme d’un DESC de type I ouvert à toutes les spécialités. Actuellement est en discussion au niveau du Ministère de la Santé le passage du DESC de type I à un DESC de type II permettant d’individualiser la Médecine Vasculaire officiellement comme discipline à part entière. " 



Commentaire personnel:
Personnellement, bien que j’ai eu la chance de bénéficier d’une formation avec un parcours peut être inhabituel : une année en Suisse d’explorations vasculaires associé à la chirurgie de varices à temps plein – 3 années à l’Ecole Européenne de Phlébologie et 2 années de Capacité d’Angiologie – soit au total : 5 années de formation spécialisée / 13 années d’études médicales – j’estime que j’ai encore à découvrir

Bien souvent, les Médecins Vasculaires d’aujourd’hui se spécialisent chacun dans un domaine : les Explorations Vasculaires, la Lymphologie, la Prévention et la Tabacologie, l’Andrologie, la Phlébologie, les Maladies de Système …. Et la liste n’est pas exhaustivetant la Médecine Vasculaire touche à tous les organes de notre corps.
La Médecine d’aujourd’hui, celle de demain se veut une Médecine de pointe, une Médecine de Prévention et de Recherche

La France, symbole d’un pays avant-gardiste dans tant de domaines est dotée d’un enseignement de Médecine de qualité mondialement reconnue. La Médecine Vasculaire en France doit poursuivre sa percée pour permettre non seulement un enseignement de qualité aux générations de futurs médecins – garant d’une prise en charge adaptée aux besoins de la population planétaire vieillissante, accablée de stress, souffrant de mal bouffe exposée au diabète, de plus en plus sédentaire et encore et toujours intoxiquée par ce fléau de cigarette …. Mais aussi permettre le développement de la recherche pour ces pathologies pas toujours mortelles mais qui non seulement amputent les patients atteints d’une qualité de vie mais aussi nécessitent des prises en charges lourdes et chroniques qui coûteraient moins cher à la société si le domaine de la recherche avait la possibilité de se développer d’avantage et si la prise en charge des patients étaient mieux définis dans leur répartition. Ceci nécessite plus de communication entre le corps médical et le grand publique dans un but d'information - mais aussi d'avantage de coordination entre le corps médical dans sa globalité - ce qui passe bien sûr également par d'avantage de communication.




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Parlement Européen - Projet de loi sur les soins trans frontaliers

20 Décembre 2007, 10:49am

Publié par Docteur Parissa Zandi


elargissement-ue-2004-copie-1.jpg

image - source


25 pays
0,5 milliards d'habitants

Différents de part leurs cultures - leurs traditions de soins - 
leur histoire .... voire même leurs pathologies ...

Pourquoi chercher à harmoniser
(voir Article dans News - AFP Mercredi 19/12/2007)?
 
Serait ce pour des raisons comptables
ou bien dans l'esprit de réunir des valeurs partagées 
comme la Démocratie, la Liberté et la Justice Sociale 
que défend l'Union Européenne?


Cette harmonisation - idéalement - à mon sens, 
devrait tenir compte 
de la particularité de chaque pays 
dans le domaine de la santé
pour éviter des dérives en boomerang 
à court et moyen terme.

Par ailleurs,
l'idée de pré formater tous les domaines
avec des moulures imaginées par
une assemblée de sages
certes
mais pas toujours baignés dans les réalités de terrain
cette idée serait elle un progré
ou
serait elle source d'inhibition 
de la créativité et de l'imagination

à une échelle plus microscoscopique 
adaptée à chaque particularité de terrain?

Promouvoir l'Unité tout en préservant la diversité .... 
A définir ce que ce projet de loi souhaite harmoniser ....

Drapeaux-UE-2007.jpg

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Communication Inter Galactique

18 Décembre 2007, 17:46pm

Publié par Docteur Parissa Zandi


galaxie.jpg

Juste une imagination

à découvrir dans la rubrique Passionant: 
"Vaisseaux-de-communication 
et 
Univers de Science Fiction
".

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Stress comme facteur de risque vasculaire (suite)

12 Décembre 2007, 23:14pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

En prévention PRIMAIRE 
- à ma connaissance -
à Paris
il n'y a pas de consultation spécialsée 
type Stress Management
 
dans AUCUN service hospitalier public.

Il existe des organismes privés qui pratiquent ce type de gestion.
Mais ce sont des organismes de coaching
non rattachés à un système de soin médicalisé.

A Paris, la population est estimée à 2 144 700 habitants en 2005
soit une progression de 19 400 habitants (+ 0,9%) 
par rapport au recensement de 1999.
 



Le Parisien de souche est rare
La population  se rajeunit, 
l'âge de la retraite sonne souvent le retour vers la province, 
ou le départ vers le Sud. 
En conséquence, Paris est une des villes où l'on meurt le moins… 
Pour la même raison, 
elle est en grande partie composée d'actifs, 
malgré un taux de chômage encore élevé (12%). 
Le niveau de densité de la population est le plus fort de France 
(de 10 000 hab./km2 dans le 1er à plus de 40 000 hab./km2 dans le 11ème). 
(source d'informations:
www.paris.fr émanant de la Mairie de Paris)




Pourtant
à Paris
comme dans les plus grandes métropoles du Monde 
le STRESS
en terme épidémiologique 
(morbidité, mortalité, années de vie perdues, incapacité),
en terme d'évitabilité
en terme d'ampleur de personnes concernées
en terme d'exemplarité
en terme de faisabilité

pourrait justifier
de consultations spécialisées
non pas en terme de psychothérapie classique
mais en terme de Management du Stress 
en prévention primaire
dans des services cardio vasculaires de pointe
.

 

  

Il se pourrait que

les profils sensibilisés par ce type de consultation,

le coût de ce type de consultation,

aient été facteurs limitant 

de développement de ce type de service.

 

Seulement ....

combien de Managers

pourtant brifés sur les techniques de management d'entreprise

et dirigeant des hordes de personnels

sont victimes chaque année

de maladies cardio vasculaires type

Hypertension Artérielle
(voir article classé dans NEWS -journée mondiale de l'HTA mardi 11/12/2007)
Diabète
Infarctus du myocarde
Accident Vasculaire Cérébral
..... ?

 

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Stress comme facteur de Risques Vasculaires

11 Décembre 2007, 12:46pm

Publié par Docteur Parissa Zandi

Il est bien connu et reconnu que tout 
Stress

est un facteur de risque Cardio Vasculaire 
mais également 
source de
Déséquilibre de fonctionnement 
de nombreux Organes
et facteur déclenchant de tant de maladies.


orage-1.jpg

En somme un Fléaux MODERNE
qui nous ronge comme le Diabète.




Il y aurait il rattaché à un
service de Médecine Vasculaire
Hospitalo Universitaire 
en Région Parisienne

une Unité de Prévention
avec  prise en charge
de type
MANAGEMENT DU STRESS?

il y a peut être .... 


Mes recherches sur le Google
ont trouvé:
 en Europe:
une requête pour
Un Centre de Réadaptation
AMBULATOIRE
Cardio Vasculaire
avec une prise en charge type Stress Management.
dans le Canton de Fribourg - en Suisse
qui n'en a pas du tout et qui en réclamme.
 



à suivre....


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